La mort se paie une gigue
Pour ceux qui ne connaitraient pas, j'aimerais parler d'une musique tout-à-fait splendide. Ceux qui connaissent se diront immédiatement "Il a raison !" avec bonheur et complicité, ils iront de ce pas écouter un de leurs morceaux préférés.
Alors qu'on se le dise : Dead Can Dance est un groupe formidable. Presque tout est bien. La chanteuse, Lisa Gerhard, a prêté sa voix à la BO de plusieurs films, notamment : Baraka, The Insider (le film sur les producteurs de cigarettes), Gladiator.
Le genre est indescriptible, utilisant un mélange d'instruments traditionnels, des ajouts synthés pour donner de l'ampleur, et puise son insipiration dans un vaste registre musical : de la musique grecque ancienne aux chants du moyen-âge ou du 15ème (chant de la sybille, saltarello), inspiration orientales. Les thèmes s'inspirent des mythologies et légendes.
Le plus étonnant je crois est la technique de la chanteuse. Si elle chante dans des langues étrangères, elle chante aussi dans des langues étranges, puisants les mots et les syllables dans le chant lui-même, connectée de quelque manière à l'inconscient, dans une manière de transe, les sons jaillissent et composent une musique dans la musique. Il n'y a aucun sens, mais les images surgissent d'elles-mêmes, l'ambiance s'installe. ça me prend aux tripes. J'ai presque toujours envie d'écrire quand j'entends ça.
On pourrait évoquer une Diamanda Galas qui aurait la classe ^^
Il existe d'ailleurs un livre réalisé par un auteur de science fiction, qui se base directement sur les deux membres du groupe (qui a aujourd'hui splité), et une histoire fantastique de métempsychose : La mort peut danser, de Jean-Marc Ligny. Je l'ai déjà rencontré, et c'est un allumé !
Quelques titres à ne pas rater :
Frontier
Musica eternal
De profundis (out of the depths of sorrow)
Anywhere Out Of The World
Xavier
Dawn Of The Iconoclast
Cantara
Summoning Of The Muse
Persephone (The gathering of flowers)
The Host of Seraphim (le clip est magnifique, très Godfrey Reggio dans Powaqqatsi pour ceux qui ont vu le film, suite de Koyaanisqatsi)
The Writing Of My Fathers Hand
Chant of the Paladin (très hypnotique)
Black Sun
Radharc
Rakim
Yulunga (j'en ai des frissons)
Greek Rembetiki
Arabian Gothic
Certains de ces morceaux ne sont pas faciles à trouver, mais avec internet, on fait des miracles ^___^
NB
Finalement, pour le tzatziki, c'est peut-être mieux sans vinaigre. Avec 5 feuilles de menthes c'est excellent, plus frais, et plutôt que raper le concombre, je l'ai passé dans une machine qui le coupe tout fin. Pour dégorger l'eau, quand j'ai laissé reposer, je presse entre mes mains le concombre pour en faire sortir l'eau et je dépose la masse dans une assiette à part, ainsi il est plus agréable à manger une fois le mélange terminé :)
Alors qu'on se le dise : Dead Can Dance est un groupe formidable. Presque tout est bien. La chanteuse, Lisa Gerhard, a prêté sa voix à la BO de plusieurs films, notamment : Baraka, The Insider (le film sur les producteurs de cigarettes), Gladiator.
Le genre est indescriptible, utilisant un mélange d'instruments traditionnels, des ajouts synthés pour donner de l'ampleur, et puise son insipiration dans un vaste registre musical : de la musique grecque ancienne aux chants du moyen-âge ou du 15ème (chant de la sybille, saltarello), inspiration orientales. Les thèmes s'inspirent des mythologies et légendes.
Le plus étonnant je crois est la technique de la chanteuse. Si elle chante dans des langues étrangères, elle chante aussi dans des langues étranges, puisants les mots et les syllables dans le chant lui-même, connectée de quelque manière à l'inconscient, dans une manière de transe, les sons jaillissent et composent une musique dans la musique. Il n'y a aucun sens, mais les images surgissent d'elles-mêmes, l'ambiance s'installe. ça me prend aux tripes. J'ai presque toujours envie d'écrire quand j'entends ça.
On pourrait évoquer une Diamanda Galas qui aurait la classe ^^
Il existe d'ailleurs un livre réalisé par un auteur de science fiction, qui se base directement sur les deux membres du groupe (qui a aujourd'hui splité), et une histoire fantastique de métempsychose : La mort peut danser, de Jean-Marc Ligny. Je l'ai déjà rencontré, et c'est un allumé !
Quelques titres à ne pas rater :
Frontier
Musica eternal
De profundis (out of the depths of sorrow)
Anywhere Out Of The World
Xavier
Dawn Of The Iconoclast
Cantara
Summoning Of The Muse
Persephone (The gathering of flowers)
The Host of Seraphim (le clip est magnifique, très Godfrey Reggio dans Powaqqatsi pour ceux qui ont vu le film, suite de Koyaanisqatsi)
The Writing Of My Fathers Hand
Chant of the Paladin (très hypnotique)
Black Sun
Radharc
Rakim
Yulunga (j'en ai des frissons)
Greek Rembetiki
Arabian Gothic
Certains de ces morceaux ne sont pas faciles à trouver, mais avec internet, on fait des miracles ^___^
NB
Finalement, pour le tzatziki, c'est peut-être mieux sans vinaigre. Avec 5 feuilles de menthes c'est excellent, plus frais, et plutôt que raper le concombre, je l'ai passé dans une machine qui le coupe tout fin. Pour dégorger l'eau, quand j'ai laissé reposer, je presse entre mes mains le concombre pour en faire sortir l'eau et je dépose la masse dans une assiette à part, ainsi il est plus agréable à manger une fois le mélange terminé :)